Tout ce qu’il faut savoir sur tai-chi-chuan pour débuter

Vous avez besoin de retrouver de l’énergie et une sérénité ! Alors, pourquoi ne pas essayer le Tai-chi-chuan ? Voici tout ce qu’il faut savoir sur cette discipline ainsi que quelques mouvements de base.

Qu’est-ce que le tai-chi-chuan

Le tai-chi-chuan ou tai chi qui signifie « poing, boxe », est un art martial ancestral mais également une médecine chinoise. La pratique fusionne à la fois les arts martiaux et la méditation. Il s’agit également d’une gymnastique douce qui utilise l’équilibre des 2 énergies Yin et Yang pour apporter de la vitalité au corps et à l’esprit. Bien qu’il s’agisse d’un art doté de connaissances et de compétences approfondies, il peut être facile à apprendre et offre rapidement ses bienfaits pour la santé. Pour beaucoup, cela aboutit à trouver un sentiment de paix intérieure et de tranquillité.

Bienfaits du Tai chi

Le peuple chinois, qui pratique quotidiennement cet art, en connaît d’expérience les effets bénéfiques sur le corps et l’esprit. Il permet de réduire le stress, réduit la nervosité, régule l’humeur et améliorer les capacités attentionnelles. Ces effets sont probablement liés au fait que les mouvements doivent être réalisés lentement et avec une grande concentration. Il améliore votre force musculaire, votre flexibilité, votre équilibre. Et même s’il ne vous coupe pas le souffle comme d’autres formes d’entraînement cardio, le tai chi améliore donc d’une certaine manière la santé de votre cœur. De plus, sa pratique régulière peut entraîner une perte de poids.
Alors qu’attendez-vous pour tester cette discipline ?

Les différentes sortes de tai chi

Il existe cinq formes de tai-chi-chuan, chacun suit le même principe, qui est de combiner la méditation et les arts martiaux.

• Chen

Le style Chen a été fondé par Chen Wangting et c’est développé dans les années 1600. Le Chen est le plus ancien, certains disent que ce style est « parent » de tous les autres. Il est plus mobile mais néanmoins plus exigeant au niveau physique. Il alterne des mouvements rapides et lents combinés à des sauts et des piétinements.

• Yang

Celui-ci est le plus populaire et le plus pratiquée dans le monde. Il a été fondé par Yang Lu-Ch’an au milieu des années 1800 et s’appuie sur le style Chen. La différence est qu’il se concentre davantage sur l’amélioration de la flexibilité via de grands mouvements de balayage qui sont exécutés dans un mouvement lent, doux régulier et gracieux. Contrairement au style Chen qui exécute des mouvements rapides. Il est accessible et idéal pour tous les âges et tous les niveaux de forme physique.

• Wuhao

Celle-ci est considérée comme la moins populaire des cinq formes, en grande partie parce qu’elle est assez nuancée et nécessite un niveau de compétence plus avancé. Les mouvements sont effectués dans des cadres plus petits avec des mouvements lents et fluides et une posture haute.

• Wu

Également l’une des versions les plus populaires et qui a été développée par Wu Ch’uan-yu.
Ce qui le distingue des autres formes de tai chi, c’est qu’il se concentre sur l’extension du corps en se penchant en avant et en arrière plutôt qu’en se tenant dans une position centrée.

• Sun

Le style Sun est, pour beaucoup d’experts, le plus abouti des styles de tai chi. Elle a été développée par Sun Lutang. Ce style se concentre sur des mouvements fluides et qui excluent les mouvements physiques plus rigoureux trouvés dans les quatre autres styles, tels que s’accroupir et sauter. En raison de sa douceur supplémentaire, il est le plus approprié pour être utilisé pour la thérapie physique. Ce style ressemble beaucoup à la danse.

Les 5 points fondamentaux tai-chi-chuan

• Forme circulaire

On évoque souvent tai chi comme « la multitude de cercles ». En effet, tous ses mouvements excluent toutes les lignes droites et directes. Dans cette discipline, on fait un nombre infini de cercles, spirales. La forme circulaire en mouvement représente la forme du symbole du tai-chi- chuan: le cercle extérieur enveloppe, contrôle et équilibre le mouvement qui se fait et se déroule tout entier à l’intérieur même du cercle.

• Douceur

Douceur, souplesse et fluidité ont une très grande importance dans tai-chi-chuan. Cette discipline doit se faire sans employer la force, et l’esprit doit commander l’action. La douceur et la souplesse doivent être soutenues tout au long du déroulement des exercices.

• Lenteur

La lenteur permet de mieux discerner les mouvements, de les contrôler et de les coordonner. Les mouvements lents, variés et harmonieux vous révèlent vous-même parce qu’en les exécutant lentement, vous prenez mieux conscience de la manière dont ils se font ou ne se font pas.

• Coordination

La coordination des différentes parties du corps demande une attention soutenue et une grande concentration. Plus la coordination est précise, meilleure sera la concentration. Une fois concentré dans tout son être, coordonné tous ses mouvements : le corps, l’esprit, l’attention et la vigilance ne font qu’un : l’être entier est dans l’unité parfaite.

• Continuité

Il doit s’exécuter tout entier d’une seule traite. Son enchaînement ne permet aucune interruption ni discontinuité. Les mouvements saccadés et irréguliers sont à éviter. Cette continuité régulière et harmonieuse ne doit pas se limiter seulement aux formes gestuelles, mais aussi se répercuter à l’intérieur de soi-même, physiquement et mentalement. Les séquences se succédant et chaque mouvement se développe à partir du précédent, tout en suggérant le suivant.

Quelques mouvements de base de tai-chi-chuan

Mouvement 1: Guerrier & Érudit

1. Rassemblez vos pieds et détendez vos mains à vos côtés.
2. Inspirez en pliant les genoux et en vous affaissant, la main gauche à plat et la main droite en boule dans un poing.
3. Continuez à inspirer, couvrez votre poing droit avec votre main gauche et soulevez.
4. Adoptez une position jambes droites.
5. Expirez, relâchez et redescendez.

Mouvement 2: Brosser le genou

1. Commencez ce mouvement dans une position en T.
2. Soulevez une main, la paume de la main devant.
3. La main opposée est devant le corps, paume vers le bas.
4. En avançant un pied, tournez votre corps au niveau de la taille et poussez votre main levée vers l’avant, tout en posant la main opposée vers le bas.
5. Pour finir, revenez à la position de départ avec vos bras.
6. Expirez sur la poussée avec la main supérieure et inspirez sur le cercle arrière.

Mouvement 3: séparer la crinière du cheval

1. Apportez les deux mains l’une sur l’autre avec un espace au milieu, paumes face à face, comme si vous portiez un ballon.
2. Déplacez votre poids sur le pied qui se trouve du même côté que la main supérieure. Donc, si votre main droite est sur le dessus, déplacez votre poids sur votre pied droit.
3. Amenez la jambe opposée devant et pendant que vous déplacez votre poids sur la jambe avant, déplacez la main inférieure vers l’avant comme si vous lanciez un frisbee.
4. L’autre main doit revenir et descendre pour « se reposer sur la tête d’un gros chien ».