À la découverte de la tribu Maasaï

Les Maasaï une ethnie qui a su se faire connaître et attirer les occidentaux. Avec leur culture et leur tradition impressionnantes, les maasaï suscitent beaucoup de curiosité. Vous voulez en savoir plus sur eux et sur leurs modes de vie ? lisez cet article nous n’en serrez pas déçu.

Qui sont les Maasaï ?

Les Maasaï sont une population d’éleveurs et de guerriers semi-nomades d’Afrique de l’est. Ils vivent particulièrement dans le centre et le sud-ouest du Kenya, mais aussi au nord de la Tanzanie. C’est un peuple ayant migré depuis le sud du Soudan avec leur bétail, ils occupent plusieurs parcs animaliers d’Afrique de l’Ouest. Grâce à ces occupa

tions, le peuple Masasaï s’est fait connaître du grand public occidental.

HISTOIRE DES MAASAÏ

Les Maasaï ont été conquis par les colons britanniques et les allemands à la fin du XIXe siècle Ils ont eu leur indépendance grâce à la peste bovine et la variole et aussi l’aide des ethnies africaines dominantes. Ils ont résisté au gouvernement kényan et tanzanien visant à leur faire adopter un mode de vie plus sédentaire et à adopter l’agriculture. Ils ont réussis à avoir le droit de faire pâturer leur bétail dans de nombreux parcs des deux pays, ils peuvent donc ignorer les frontières lorsqu’ils déplacent leurs grands troupeaux de bétail vers la savane lors des changements de saison. Leur résistance a permis de montrer une vision romantique du mode de vie maasaï qui est un exemple d’harmonie avec la nature. Il exerce un fort attrait sur les touristes occidentaux surement grâce à leur conservatisme.

L’habitat du peuple Maasaï

Ils utilisent des maisons circulaires. La construction se fait avec des branchages entrecroisés, recouverts de bouse de vache et de boue. Un mélange qui devient très dur une fois qu’il sèche au soleil. Toutes les maisons sont identiques et contiennent chacune une pièce pour les invités, une autre pour les animaux et la plus grande pièce est celle qui contient le feu pour cuire les aliments et les nattes étalées par terre pour dormir. Ils occupent un territoire aussi longtemps que le bétail peut s’y nourrir.

Ce sont les femmes qui construisent les maisons et qui s’occupent de la vie du village comme par exemple: les repas, les vêtements, l’entretien de la maison. Quant aux hommes, ils s’occupent de la sécurité du campement et du bétail.

Le peuple Maasaï et leur bétail

La vie du peuple Maasaï tourne autour de leur bétail, c’est leur principale source de nourriture.

Ils se nourrissent très souvent de laitages et de sang. Ils prélèvent le sang des jeunes bovins en les incisant au niveau du cou avec une flèche tirée dans la veine jugulaire. Cette pratique ne tue pas l’animal. Ils mélangent ce sang à du lait et ceci donne un repas. Ils ne consomment que des animaux ressemblant à leur propre bétail comme le buffle et l’éland, mais ils ne mangent ni poisson, ni gibier sauvage, ni oiseau.

Le plus riche est celui ou celle dont la famille possède plus de bétail, chaque famille possède une dizaine de bœufs, de chèvres et de moutons qu’ils marquent d’un signe indiquant à qui elle appartient, le troupeau est guidé par le plus ancien.

La division sociétale des Maasaï

Ils existent des classes d’âges par lesquels tous les hommes Maasaï doivent passer : enfants, jeunes guerriers, guerriers adultes, jeunes aînés et enfin aînés. Le passage de ces classes se fait par rites d’initiation.

Les anciens enseignent aux enfants les connaissances qu’ils ont apprises de leurs ancêtres concernant les plantes, les animaux et l’histoire de leur peuple.

Les garçons Maasaï sont considérés comme guerriers à l’âge de 15ans, à cet âge ils commenceront à apprendre comment manier les armes, les chants de guerre, les danses traditionnelles.

Pour le passage à l’âge adulte, ils existent plusieurs initiations, mais le plus important est la circoncision. La circoncision se fait au même moment que d’autres individus, ce qui fera appartenir ces personnes à la même classe d’âge. Après la circoncision, ils doivent s’éloigner de l’univers féminin, ils sont donc emmenés vivre dans un village spécialement construit pour eux. Une fois devenus des guerriers, ils pourront enfin se marier.

Pour le cas des filles, elles subissent l’excision une fois à la puberté. Celle-ci se fait par les femmes plus âgées. Les mariages des jeunes filles sont organisés par les pères avant même leur naissance. Pas d’amour ou rarement. Pour se faire belle et séduire, les femmes maasaï le crâne de ras. Elles portent aussi des bijoux de perles minuscules et colorés la plupart du temps qu’elles ont obtenus suite au commerce avec les tourismes.

Quelques traditions Maasaï

•  Le mariage

Une fois mariée, la femme Maasaî entame une nouvelle vie en laissant derrière elle celle d’avant. Elle va rejoindre un nouveau village qui sera sa demeure, elle devra changer de nom et prendre celui choisi par les habitants de son nouveau village. Le mariage est confirmé une fois que la mariée passe le seuil de sa nouvelle hutte, elle avait encore le choix de repartir jusqu’à là. Pour le mariage, les cheveux de la mariée sont rasés ensuite sa tête est huilée avec de la graisse d’agneau. Elle sera conduite au domicile de ses beaux-parents habillée et ornée de bijoux fabriqués par ses proches.

Ses beaux-parents lui donneront du lait et de l’alcool pour accomplir la bénédiction. Elle restera chez ses beaux-parents deux jours sans voir son mari puis après sa belle-mère lui lavera la tête, signe d’officialisation du mariage.

• La célébration des naissances

Pour célébrer la naissance d’un bébé Maasaï ils le font passer dans les bras de toutes les femmes du village pour que celles-ci lui crachent dans la bouche. Cette pratique permettrait de porter chance au bébé.

• Parure et modification corporelle

En plus de la circoncision ou l’excision, les enfants subissent une ablation de l’une ou de deux incisives inférieurs. Les hommes et les femmes portent les lobes des oreilles percés et souvent distendus par des disques.

Conclusion

Alors, êtes-vous surpris, impressionnés ? vous avez sûrement envie de visiter cette tribu. Si oui, alors vous pouvez y aller sans soucis, car c’est un peuple très accueillant et qui aime partager.