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Pourquoi j’aime le cinéma asiatique ? Top 10 des films asiatiques incontournables

Le cinéma asiatique désigne les films d’une production cinématographique en provenance des pays d’Asie. Ici on va parler notamment de l’industrie cinématographique chinoise japonaise et coréenne. Le cinéma asiatique continue d’avoir une image de cinéma difficile mais c’est totalement. Évidemment ce sont d’autres codes sociaux culturels et concepts cinématographiques mais quand on a bien ça en tête, on l’apprécie d’avantage.

Comme écrit précédemment, on va se pencher sur des films japonais, chinois et coréens pour différentes raisons. Ce sont les marchés d’Asie, sans compter l’Inde, les plus prolifiques en termes de productions de films et de consommation de films. Par exemple, 1/3 des recettes d’une sortie Hollywoodienne sont chinoises. De nombreux films étasuniens sont des remakes de films asiatiques soit chinois, japonais ou coréens. Les films asiatiques, certes sortent des clichés et des codes mainstream du cinéma qu’on consomme en grande majorité et justement ! Il faut ouvrir son champ culturel, s’ouvrir à un nouveau cinéma. En vous penchant sur cette industrie vous allez vite remarquer qu’on est loin des accents racistes et des films de kung-fu que nous vends les États-Unis ou l’Europe.

Si vous ne savez pas trop où commencer, par quels films visionner voici un petit top 10 de films chinois, japonais et coréens pour découvrir cette culture et son cinéma !cinema-asiatique

Mémoires d’une Geisha (2005)

Synopsis : Quelques années avant la seconde guerre mondiale, Chiyo, une jolie petite japonaise, est arrachée à sa famille pauvre pour aller travailler comme servante dans une maison de geishas. En grandissant, elle se plie avec docilité l’initiation difficile qui fera d’elle une vraie et magnifique geisha .Elle triomphe des pièges de sa rivale, la mesquine et fourbe Hatsumomo et devient après quelques années de travail, l’unique et légendaire geisha Sayuri. Très belle et épanouie dans son art, Sayuri fascine les hommes les plus puissants. Mais celle qui n’a plus le droit d’aimer reste hantée par l’amour qu’elle porte, en secret bien sur, au seul homme qu’elle ne peut atteindre…

Avis de la rédactrice : Ce film n’est pas une série de plans mais de photos. La lumières, la mise en scène et le cadre sont extrêmement bien pensé pour porter un scénario sur la pureté de l’amour.

Okja (2017)

Synopsis : Pendant 10 années idylliques, la jeune Mija s’est occupée sans relâche, cœur et âme à Okja, un énorme animal au grand cœur, auquel elle a tenu compagnie au beau milieu des magnifiques montagnes de Corée du sud. Mais la situation évolue quand une multinationale familiale capture Okja et transporte le cochon jusqu’à New York où Lucy Mirando, la directrice égocentrique et narcissique de l’entreprise, a des grands projets pour le cher ami de la petite fille. Sans tactique particulière mais concentrée sur son but, son objectif, Mija se lance dans une véritable mission de sauvetage. Son périple éreintant se complique lorsqu’elle croise la route de différents groupes capitalistes, démonstrateurs et consommateurs déterminés s’emparer du destin d’Okja, tandis que la jeune Mija tente de ramener son ami en Corée du Sud.

Avis de la rédactrice : On rit, on pleure et on s’énerve. Ce film joue avec nos émotions et notre éthique. Si vous aimez la viande, ça ne va pas durer longtemps après ce film.

Le secret des poignards volants

Synopsis : En cette année 859, la Chine est ravagée par les conflits. La dynastie Tang, autrefois prospère, est sur le déclin, et le gouvernement corrompu s’épuise à lutter contre les rebelles toujours de plus en plus nombreux qui se dressent contre lui. La plus puissante de ces armées révolutionnaires et la plus prestigieuses de toutes est la Maison des poignards volants. Deux capitaines, Leo et Jin, sont envoyé pour capturer le mystérieux chef de cette redoutable armée.

Avis de la rédactrice : Des combats extrêmement chorégraphiés malgré un scénario un peu bateau. Les plans et les combats sont clairement les points forts de ce film

Dernier train pour Bussan

Synopsis : Un virus inconnu s’est répandu en Corée du sud, l’état d’urgence est décrété. Les passagers du train KTX se livrent à une lutte sans merci afin de survivre jusqu’à la destination, Busan. L’unique ville où ils seront en sécurité.

Avis de la rédactrice : C’est un film de zombie. A aucun moment du film on appelle les infectés des zombies mais c’est clairement ça ! Mais c’est clairement un très bon film de zombies car très intelligent. On est loin des clichés et ça propose une mise en scène propre et léché.

Le château ambulant

Synopsis : La jeune Sophie, âgée de 18 ans, travaille sans relâche et avec cœur dans sa boutique de chapeaux que tenait son père avant de mourir. Lors d’une de ses rares sorties en ville, elle fait la connaissance d’un charmant magicien Hauru. Celui-ci est extrêmement séduisant, mais n’a pas beaucoup de caractère…Une sorcière se méprend sur leur relation va lui jeter un sort épouvantable sur Sophie qui va se transformer en vielle femme de 90 ans. Accablée, Sophie s’enfuit erre dans les terres désolées…Par hasard, elle pénètre dans le château ambulant de Hauru et cachant son identité s’y fait engager comme domestique. Cette « vieille femme » aussi mystérieuse que dynamique va bientôt redonner une nouvelle vie à cette ancienne demeure. Plus énergique que jamais, Sophie accomplit des miracles. Quel fabuleux destin l’attend ? Et si son histoire avec le magicien Hauru n’était qu’à son véritable commencement ?

Avis de la rédactrice : On a tous notre Gibli préféré, le château ambulant c’est le miens. Tous les films de Miasaki sont excellents mais certains résonnent plus que d’autres.

The grandmaster (2013)

Synopsis : Nous sommes en Chine, 1936. Ip man, maître légendaire de Wing Chun (un des divers styles de kung-fu) et futur mentor de Bruce Lee, mène une vie prospère à Foshan où il partage son temps entre sa famille et les arts-martiaux. C’est à ce moment que le Grand maître Baosen, à la tête de l’Ordre des Arts Martiaux Chinois, cherche son successeur. Pour sa cérémonie d’adieux, il se rend à Fashan, avec sa fille Gong Er, elle-même maître du style Ba Gua et la seule à connaître la figure mortelle des 64 mains. Lors de cette cérémonie, Ip Man affronte les grands maîtres du Sud et fait alors la connaissance de Gong Er en qui il trouve son égal. Très vitre l’admiration laisse place au désir et dévoile une histoire d’amour impossible. Peu de temps après, le Grand maître Baosen est assassiné par un de ses disciples, puis entre 1937 et 1945, l’occupation japonaise plonge le pays dans le chaos. Divisions et complots naissent alors au sein des différences écoles d’arts martiaux, poussant Ip Man et Gong er à prendre des décisions qui changeront leur vie à jamais…

Avis de la rédactrice : Un scénario connu en Chine mais intemporelle. Ici, les scène de combats sont des véritables chorégraphies passionnantes à regarder.

Mademoiselle (2016)

Synopsis : Nous sommes en Corée dans les années 30, pendant la colonisation japonaise. Une jeune femme, Sookee, est engagée comme servante d’une riche japonaise, Hideko, vivant recluse dans un immense manoir sous la coupe d’un oncle tyrannique. Mais Sookee a un secret. Avec l’aide d’un escroc se faisant pour un comte japonais, ils ont d’autres plans pour Hideko…

Avis de la rédactrice : Une mise en scène douce et travaillée, chaque plan est une véritable photographie. Ce film est un bijou d’inspiration scénique avec un scénario à la hauteur.

Parasite (2019)

Synopsis : Toute la famille de Ki-taek est au chômage, et s’intéresse fortement au train de vie de la richissime famille Park. Un jour, leur fils réussit à se faire recommander pour donner des cours particuliers d’anglais chez les Park. C’est le début d’un engrenage incontrôlable, dont personne ne sortira véritablement indemne…

Avis de la rédactrice : Une critique sociétale plus qu’actuel brute dans une mise en scène extrêmement subtile. C’est une démonstration d’une lutte des classes montré de manière juste. On ne peut pas ressortir indemne de ce film, c’est une véritable expérience à vivre.

Battle royal (2001)

Synopsis : Dans un avenir proche, les élèves de la classe B de 3ème du collège Shiroiwa ont été amenés sur une île déserte par une armée mystérieuse. Un adulte surgit tout à coup devant eux : leur ancien professeur Kitano. Il leur annonce qu’ils vont participer à un jeu de massacre dont la règle consiste à s’entretuer. Seul le dernier des survivants pourra regagner son foyer. Kitano leur présente deux nouveaux élèves très inquiétants. Des coups de feu retentissent pour convaincre les incrédules. Selon la loi de réforme de l’éducation pour le nouveau siècle, ce sacrifice permettra de former des adultes sains. Abandonnés chacun à son sort avec de la nourriture et une arme, les adolescents disposent d’un délai de trois jours pour s’entretuer.

Avis de la rédactrice : Si vous adorez Hunger games et les jeux vidéos à la Fortnite, voici le père de tout ça ! Le concept est super intéressant est questionne vraiment notre société et l’éducation encore plus au japon. Un concept fort accompagné par un réalisateur de talent qui a marqué notre cinéma et notre pop-culture.

The grudge (2004)

Synopsis : Dans ce qui paraît être une paisible maison de Tokyo se cache l’un des fléaux les plus épouvantables qui soient. Quiconque franchit le seuil de la demeure est aussitôt frappé par une malédiction qui ne tardera pas à le tuer dans un sentiment d’indicible rage. Alors que le nombre de victimes augmente, une jeune étasunienne, Karen, se trouve brutalement confrontée à l’horreur de cette réalité. Pour elle, il n’est désormais plus temps d’ignorer ou de fuir, il faut comprendre pour avoir une chance de survivre…

Avis de la rédactrice : C’est une production américano-japonaise donc une très bonne porte pour les ignorants de la culture nippone. Ici, le film joue avec notre peur de l’inconnu. On n’est pas familier à la culture japonaise et ce qui nous fait peur peut être différent d’un pays à l’autre. L’image de la femme araignée, les cheveux longs et noirs vient du japon. Devant ce film on ressentira plus une sensation de malaise face à la confrontation de l’américaine standard face à l’étrangeté et les légendes japonaises.

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