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Les différentes formes de pollution et comment lutter contre

La pollution se caractérise par la dégradation d’un écosystème ou de la biosphère par l’activité humaine. La pollution a des effets négatifs importants sur la santé et la biosphère (réchauffement climatique). Cela entraîne des maladies ou encore la migration ou l’extinction de certaines espèces ne pouvant pas s’adapter à leur nouvel environnement.

Histoire de la pollution

Pendant des millénaires, les causes de la pollution furent peu nombreuses. Les premières conséquences sont apparues par les déchets domestiques, créant des bactéries pathogènes ainsi que des substances fermentescibles. C’est au cours du XIXème siècle (révolution industrielle) qu’on a fait appel aux énergies fossiles (charbon et pétrole). Cette utilisation deviendra la source d’innombrables pollutions de l’air, de l’eau ou encore du sol. Le développement de la civilisation n’a rien arrangé mais l’a aggravé par les résidus d’activités humaines (énergie nucléaire). Selon l’OMS, plus de 7 millions de décès en 2012 sont en rapport avec la pollution de l’air. L’Asie et le Pacific sont les deux régions les plus susceptibles d’avoir des problèmes de santé liés à la pollution.

Les milieux les plus pollués :  l’air, l’eau et le sol.

  • La pollution de l’air : Est provoquée par des polluants appelés atmosphériques. Les conséquences sont la destruction de la couche d’ozone et l’apparition de gaz à effet de serre. Ces conséquences peuvent causer des complications respiratoires, des maladies cardiovasculaires ou encore une inflammation de la trachée. Les personnes les plus vulnérables sont les personnes âgées et les enfants.
  • La pollution de l’eau : Les décès liés à la pollution de l’eau sont principalement arrivés pour cause de mauvais traitement des eaux usées dans les pays en voie de développement. Plusieurs facteurs sont à l’origine de la mauvaise qualité de l’eau : L’industrie (produits chimiques et hydrocarbures), l’agriculture (produits chimiques se retrouvant dans les nappes phréatiques ou cours d’eau) ou encore l’automobile (carburants imbrûlés, huile).
  • La pollution du sol : La pollution du sol désigne toutes sortes de pollutions touchant au milieu agricole, forestier ou encore urbain. La pollution du sol devient une source directe ou indirecte de polluant via l’eau ou les émanations gazeuses, ayant des conséquences sur les organismes vivants (Bactéries, champignons, plantes).

Les polluants naturels et artificiels :

Les polluants naturels sont catégorisables en quatre points :

  • Les volcans : renvoient d’énormes quantités de gaz dans l’atmosphère.
  • Les plantes : produisent du pollens créant parfois des allergies.
  • La foudre : pollue également en émettant des oxydes d’azotes et de l’ozone.
  • L’érosion : produit des poussières pouvant parcourir des kilomètres car le vent se charge de les transporter.

En grande quantité, tous ces polluants d’origine naturelle peuvent aussi perturber les écosystèmes. Le méthane, la radioactivité et le dioxyde de carbone sont également des polluants naturels.

Les  sources de pollution artificielle :

Elles sont beaucoup plus nombreuses et portent un nom bien précis (pollutions anthropiques).

  • Les industries, le chauffage et les moyens de transports créent du dioxyde de carbone.
  • Le mercure résulte de vielles piles ou encore de l’agriculture.
  • Les incinérateurs et la combustion de cigarette sont à l’origine des dioxines.
  • La décomposition de déchets fait apparaître le méthane.
  • Les engrais agricoles sont à l’origine de l’apparition de nitrates.

Les sources de pollutions naturelles et anthropiques se manifestent en même temps.

Les différentes formes de pollutions

  • La pollution acoustique : Pollution lié à un phénomène acoustique.
  • La pollution atmosphérique : Se manifeste par la présence de particules ou de gaz dans l’air (chauffage, moteur à combustion…).
  • La pollution biologique : Se manifeste par l’introduction d’espèces exogènes (provenant d’un autre milieu) dans un endroit donné. Cela aura comme conséquence la modification de la faune et de la flore.
  • La pollution chimique : Est provoquée par la présence de substances chimiques (normalement peu présentes) dans l’environnement.
  • La pollution chronique : Peut être présente suite aux déchets radioactifs (pollution permanente) résultant d’émissions continues de polluants.
  • La pollution électromagnétique : Représente l’exposition excessive des êtres vivants à des appareils composés de champs magnétiques.
  • La pollution génétique : Est apparue suite au développement des OGM (organismes génétiquement modifiés).
  • La pollution lumineuse : Est due à un excès de production lumineuse. Elle peut dégrader la perception de l’environnement ou encore affecter les rythmes biologiques. Ce type de pollution peut également provoquer des troubles du sommeil chez l’être humain. La principale source de cette pollution lumineuse est l’éclairage urbain.
  • La pollution spatiale : Désigne la dégradation de l’espace suite à l’activité humaine (débris de vaisseaux, satellites…).
  • La pollution tellurique : Est créée par les cours d’eaux et les canalisations infectés se déversant dans la mer.
  • La pollution thermique : Se caractérise par l’augmentation de la température de l’eau.
  • La pollution visuelle : Consiste en la dégradation du paysage et du cadre de vie (sacs plastiques, panneaux publicitaires, champs d’éoliennes… ).

Les pays les plus polluants

Chaque pays du monde pollue de plus en plus l’air environnant et l’atmosphère terrestre. Plus il y a d’habitants sur une zone, plus la consommation augmente. En suivant cette logique, on peut en déduire que la Chine et l’Inde sont en tête du classement.

Les Etats-Unis et la Chine font partie des pays rejetant le plus de gaz carbonique. Les pays producteurs d’énergies fossiles figurent parmi les principaux pollueurs (Qatar, Koweit). Néanmoins, les pays avec le plus de décès liés à un environnement dangereux se situent en Afrique. Selon des graphiques, l’Arabie Saoudite, le Qatar et l’Egypte ont un taux de pollution atmosphérique dix fois plus élevé que la limite fixée par le WHO (organisation mondiale de la santé).

Au chili, les vapeurs toxiques dégagées par le bois de chauffage est responsable de 94% des émissions de PM2,5 dans certaines villes.

Le Bangladesh est également un des pays avec la plus grande concentration de PM2,5, causée par des sources énergétiques polluantes (bois de chauffage…). Il ne possède aucun mécanisme de contrôle.

La Chine étant l’un des pays les plus pollués au monde, a décidé de diminuer la pollution en limitant les véhicules polluants et en remplaçant les chauffages au charbon par des chauffages au gaz. Leur concentration de PM2,5 a donc baissé de 53,8%. De plus, suite à l’apparition du COVID-19, le nuage de fumée situé au-dessus de la Chine a disparu suite à l’arrêt du travail dans les usines. Cela prouve que si on diminue notre consommation, on polluera beaucoup moins.

En Italie, le climat ne joue pas en faveur du pays. En effet, il n’y a pas beaucoup de pluie et de vent, cela favorise la persistance de la pollution. De plus, c’est l’une des régions les plus urbanisées en matière de métallurgie, d’automobile ou encore d’aéronautique.

Comment lutter contre la pollution chacun de son côté ?

Nous contribuons tous aux émissions atmosphériques de polluants. L’état n’est pas le seul à devoir agir afin de limiter notre consommation et de protéger l’environnement.

  • Choisir un modèle de voiture polluant le moins possible ou prendre les transports en commun. Le trafic routier représente une forte concentration de pollution. Si vous préférez la voiture, il faut s’assurer de bien l’entretenir. Une voiture mal entretenue peut polluer jusqu’à 50 fois plus qu’une voiture en ordre.
  • Allumer un minimum les lumières peut également baisser considérablement notre consommation et les coûts d’électricité.
  • Opter pour des produits recyclés.
  • Renouveler l’air de la maison ou d’une pièce est nécessaire pour diminuer la concentration de polluants.
  • Éviter les parfums d’intérieur, les bougies ou encore l’encens.
  • Éviter de fumer, car c’est une des premières sources de pollution.
  • Trier nos déchets et ne pas les jeter par terre (si vous voyez des déchets à terre, mettez-les à la poubelle).
  • Éviter d’utiliser du plastique. Si tout le monde devient contre, les entreprises diminuerons leur consommation également.
  • Ne jeter pas de produits chimiques dans les WC et encore moins dans l’évier.
  • Consommer au plus possible des produits locaux.
  • Boire l’eau du robinet à la place d’acheter des bouteilles en plastiques.
  • Privilégier un chauffage au bois ou solaire.
  • Acheter bio.
  • Manger moins de viande et plus de fruits et légumes.
  • Utiliser un minimum la climatisation.

Maëlle Hankard.

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