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En Belgique, est-ce que le Street Art mérite-t-il d’avoir une place dans les musées?

Depuis une trentaine d’années, la pratique artistique du tag et du graffiti s’est répandue dans de nombreuses villes à l’international, rassemblant de nombreuses personnes aux ambitions multiples, on a pu voir apparaître des dessins sur les murs, allant de signatures indéchirables et incompréhensible à des grandes fresques colorées. Le graffiti est aussi plus communément appelé aujourd’hui l’Art de rue ou le Street Art, cette forme d’expression permet à ses auteurs de manifester leur présence singulière, de communiquer leur regard et sentiment sur ce monde.

Pourquoi le Street Art ?

L’objectif de cet article est d’explorer la place que possède cet art sous un angle socio-culturel et de comprendre la pratique artistique du tag et du graffiti dit être illégal. En bref, il s’agit véritablement de s’intéresser aux origines de la pratique, sans entrer dans l’explication des diverses formes de l’art urbain.

Qu’est-ce que le Street Art ?

street-artEst un art de la rue qui permet aux artistes de s’exprimer librement sur des murs industriels, des palissades, sur les wagons des chemins de fer et du métro, et qui organise des manifestations dans des bâtiments abandonnés et dans des lieux non conventionnels. C’est désormais un art qui investit le milieu urbain de façon éphémère, qui se veut accessible à tous et principalement anonyme.

Histoire du mouvement

Le Street art est aujourd’hui entré dans les mœurs au plan mondial. Il est reconnu artistiquement, politiquement, même s’il continue d’irriter certains. On dit que c’est un phénomène « nouveau ». Mais jusqu’à maintenant il y a des questions qui reviennent régulièrement à propos de cet art si unique : à quand dater cette nouveauté?, Est-il un nouveau genre visuel réserver à la nouvelle génération?, A -t-il une influence culturelle, politique ou géopolitique?, ou encore s’agit-il tout simplement d’une affaires ou les artistes se regroupent pour s’exprimer illégalement ?

C’est seulement en XXe siècle qu’il est considéré comme une forme d’art à part entière, devenant esthétiquement apprécie et estimé par le monde artistique. A cette époque, nombreuses innovation artistiques sont apparues au cours de périodes de crises politiques et économiques. L’émergence de cet art s’est vu renforcé grâce aux jeunes et leur mouvement de libération vers la fin des années soixante. L’engagement incompris de ses jeunes aux yeux de la population à conduit à des formes d’art exprimant la colère et le mécontentement de le société, comme entre autre le graffiti ou le punk rock. Une nouvelle air qui valus à cet art un véritable succès

En outre, au milieu des années 1970, une véritable culture Hip-Hop s’empare de cette forme d’art et envahit la ville de Philadelphie et de New York. Contre l’injustice, le racisme et revendiquant certains changement politiques, ce mouvement est une véritable rébellion qui profondément urbaine et interdisciplinaire, touche aussi bien le milieu de la musique (le rap ou encore le slam), la danse (le break dance), la langue (différents jargons de rue, langage de jeune) et aussi la mode (les tenues décontractées càd : les survêtements de sport, basket, casquette, tatouages, etc.) que l’art en lui-même. Ce n’est que dans les années 1980 que le mouvement hip-hop s’est répandu peu à peu en Belgique par l’intermédiaire des médias télévisés, la pratique du breakdance.

Dans quel contexte s’est vu naître cet art ?

C’est dans le cadre socio-culturel que s’est développé le Street Art, un mouvement caractérisé par l’apparition d’une marque, d’une signature, d’un sigle sur un mur, jalonnant ainsi l’espace public, un courant qui n’entend pas de s’imposer dans des lieux improbables et ni sans des limites dont les protagonistes sont la plupart du temps anonymes, refusant au départ toute liaison à cette culture par peur de représailles.

Les moments sombres de cet art

Dans un premier temps, les artistes de la rue se sont contentés uniquement d’inscrire (au marqueur, à la bombe aérosol, à la craie, etc.) sur tous les murs de la ville leurs initiales, leur propre nom ou leur diminutif. Très rapidement, les premiers pseudonymes ont fait leur apparition et chaque jour, de nouveaux artistes anonymes naissaient, exhibant à la vue de tous leur « blaze » en des styles distinctifs. Très vite aussi des signes reliant à une reconnaissance au sein d’un groupe appartenance apparaissaient de plus en plus. C’est alors que Crew autrement dit « gang » commençaient à se former dans tous les quartier laissant place à une compétition et les différences membres entre rivaux installent un climat de haine et de violence. Les artistes urbains se retrouvent alors forcer de s’exprimer dans des endroits peu fréquentés par les forces de police qui les traquent sans relâche.

Un acte punissable par la loi

Depuis 2007, la répression contre les graffitis ne cesse accroître dans la ville de Bruxelles. De plus en plus de mesures s’accélèrent en faveur de cette lutte contre le graffiti dans le buts de réduire considérablement cette dégradation massive causées par les jeunes tagueurs et gaffeurs. Des précautions mises en œuvres destinées à réduire et à punir les impunités des greffeurs. Aujourd’hui, plus de 100 personnes par jours se sont vues verbalisées par des tags et des graffitis à Bruxelles. L’avantage avec une aussi petite ville est que à chaque recoins de 19 communes de Bruxelles la police rode sans relâche. Et verbalise directement les contrevenants. Une amande pour ce genre d’incivilité peut s’élever entre 150 à 250 €, avec une taches administrative à accomplir pour la ville dans laquelle on comète l’incivilité. La tolérance zéro de cette démarche sert faire passer un message fort aux gaffeurs pour les découragés à agir.

Un combat qui a porté ses fruits

Un terrain d’attente entre la police et les artistes a été trouvé à Bruxelles, pour permettre aux jeunes talents de pouvoir exprimer librement et légalement leur art en toute liberté. Le concept est d’accorder des spécialement consacrés à l’art de rue. Aujourd’hui, cette nouvelle tendance s’est vue s’étendre dans différentes grandes villes Européennes.

Dispositif positif mise en place en Belgique

En Belgique, il existe aussi différents collectifs légaux crée par différentes associations avec l’accorde de l’état ont eu l’autorisation de réaliser la culture et l’art urbain. Ils accompagnent et parrainent les artistes locaux de leur ville qui présentant des soucis à développer l’art urbain. Ce genre d’associations prônent la créativité de jeunes qui font de l’art plastique, peinture et des graffitis que ce soit dans un milieu musical, photographique et vidéographique. Elles organisent également des visites guidées, des voyages et stages dans les secteurs culturels et contemporain

Un art peu accepté qui envahis peu à peu nos musées

Dans une ville comme Bruxelles, on remarque que les graffitis est encore stigmatisée et associé a du vandalisme alors que le Street Art est un art comme tout art normal et respectable. Toutefois, on remarque que les mentalité commence peu à peu à changer. cet art tant critiqué prend place dans certaines galeries bruxelloises. Le Street Art s’affiche désormais dans les le quartier des Marolles, une rue qu’on appelle aujourd’hui la rue des artistes dans laquelle on retrouve des nombreuses œuvres des graffeurs, artistes et peintres célèbres tel que Martine Ehmer, Lavallet, Denis Meyer et bien d’autres. Des événement publics s’apparent également de la nouvelle tendance en organisant des expositions d’été dans la ville de Knokke-Heist et Charleroi, des peintures et des toiles abstraites y sont exposé à l’occasion par des nombreux artistes contemporains

Conclusion

A travers la pratique artistique du tag et du graffiti s’exprime certainement une histoire socio-culturel et un effet de mode vivant et florissant à l’international. Reconnu comme une forme d’expression moderne et d’appropriation de l’espace contemporaine, on y découvre une nouvelle façon d’exprimer son histoire, son appartenance culturelle ou à un groupe, son style, ses choix et ses convictions religieuses. On peut donc retenu que cette forme d’art, qu’il est en constant développement dans le monde entier.

Malgré, les dispositions prises par les services d’ordres publics combattre cet art si unique ne freinent en aucun cas son succès. Dans un monde juste, Il serait peut-être judicieux de la part de l’état de faire l’effort de comprendre la démarche qui pousse les tagueurs et graffeurs à vandalisent les espaces publics, peut être que c’est à travers cet art qu’ils essaient de dénoncer un système capitaliste, regorgé d’inégalité et de mauvaise gestion du pouvoir qui empêchent parfois les jeunes issus des milieux défavorables d’avoir une visibilité auprès de ce gouvernement qui les stigmatise sans cesse. Peu importe le milieu social d’où nous parvenons, le Street art est un art qui ne fait aucune différence entre les gens, il rassemble des personnes provenant de tous les milieux confondus et inimaginable. A travers, cet art on retrouve parfois des œuvres, des dessins et des mésanges provocateurs voire cru laissant le libre choix aux artistes de s’exprimer en toute liberté. Une solution favorable pour éviter les vandalismes et de pouvoir laisser l’opportunité à la nouvelle génération de continuer à exercer cet art abstrait en créant des milliers emplois autour de ça.

Auteur: Marielle Muangala Nshinda

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