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Qu’est-ce que la maroquinerie? Les origines de cet artisanat

L'origine de la maroquinerie

Depuis l’aube de l’humanité, le traitement des fourrures et du cuir a évolué jusqu’à nos jours, tout en respectant les origines de cet artisanat.

Depuis ses premiers pas en tant qu’espèce il y a des millions d’années, l’humanité a fait de l’artisanat et du travail manuel un métier qui a traversé les siècles. Aujourd’hui, nous vivons dans un monde où la technologie et la numérisation ont permis de mécaniser une grande partie du travail dans le but de faciliter la vie des artisans, laissant de côté cette façon plus traditionnelle de fabriquer et de transformer.

Cependant, en parcourant les boutiques ou les bazars, on peut encore trouver des produits de grande qualité fabriqués selon une technique dont l’origine de la maroquinerie se perd dans le temps et qui a survécu jusqu’à nos jours : le travail du cuir.

Le bronzage, un processus complexe qui a survécu jusqu’à nos jours.

Mais qu’est-ce que le travail du cuir ? C’est un art qui s’est perfectionné au fil des ans et qui consiste essentiellement à traiter le cuir pour lui donner des usages ou des formes différentes. Le cuir est une peau animale traitée par tannage, un processus qui mêle le travail manuel à l’utilisation de composants chimiques naturels et qui comporte différentes étapes :

Préparation

C’est la première partie du bronzage. Les poils sont retirés de la peau de l’animal et lavés avec de l’eau et des sels pour éviter la putréfaction. Le futur cuir est conservé dans une salle de salage jusqu’à ce que la transformation commence.

Processus de tannage depuis l’origine de la maroquinerie

La première étape consiste à couper les membres excédentaires et à faire tremper la fourrure dans l’eau pendant une période qui peut durer de 8 heures à deux jours, selon la taille et l’état de la peau.

Ensuite, des méthodes végétales ou minérales sont utilisées pour stabiliser le collagène de la peau et le transformer en cuir.

  • Le tannage végétal utilise des tanins qui se forment naturellement dans l’écorce des arbres. Les peaux sont entièrement étirées et placées dans des cuves contenant des concentrations de tanin.
  • Le tannage minéral est une technique moderne qui est apparue au cours du 19ème siècle et qui est dominée par l’utilisation du chrome, un métal blanc. Il s’agit d’un processus plus rapide que le précédent qui permet d’obtenir un cuir plus résistant et durable que le tannage végétal.

L’étape suivante consiste en un assèchement mécanique pour éliminer l’excès d’humidité. Ensuite, la peau est raclée pour donner une épaisseur homogène au cuir.

Dans de nombreuses occasions, on utilise un « retannage », c’est-à-dire que le cuir déjà tanné de manière minérale passe par un processus avec l’utilisation de tanins (végétaux) dans le but de donner un aspect plus doux et naturel à ce tissu.

Raffinage et finition

La dernière étape consiste à sécher la nouvelle pièce et à l’affiner en utilisant des huiles qui donnent au cuir sa texture caractéristique.

Une fois ce processus long et complexe achevé, le cuir peut être façonné et utilisé pour créer des portefeuilles, des sacs, des vestes, des pantalons ou tout autre article souhaité.

Le travail du cuir, un artisanat séculaire

La maroquinerie est un concept qui vient du terme français « maroquin », qui se traduit par « marocain ». Cela s’explique par le fait que les artisans marocains étaient autrefois les travailleurs du cuir les plus qualifiés.

Cet artisanat a connu une grande importance tout au long de l’histoire de l’humanité. Dans l’Empire romain, les artisans ont utilisé cette technique pour concevoir des sandales, des armures légères ou encore des sacs dont le design a survécu jusqu’à nos jours.

Sur le plan militaire, le cuir a été utilisé pour mettre au point des vêtements et des chaussures appropriés pour les soldats, ainsi que des armes ou des équipements pour la cavalerie tels que des éperons, des selles ou des gréements.

Côté mode, le tissu est très apprécié des consommateurs, notamment lorsqu’il s’agit d’acheter des vestes ou des pantalons pour un style qui résistera à l’épreuve du temps.

La haute qualité et le design des collections sont à l’honneur à l’IFEMA grâce à Bisutex, le Salon international de la bijouterie et des accessoires de mode, qui fêtera sa prochaine édition en février 2021. Une vaste vitrine présentant les dernières tendances de centaines de marques nationales et internationales.

L’événement est également marqué par son caractère international croissant, qui rassemble cette année l’offre d’entreprises de 20 pays, avec une présence particulière de participations groupées de France et du Brésil.

Son offre comprend un large éventail de nouveautés allant des dernières collections de bijoux fantaisie aux lignes de montres fantaisie, lunettes, sacs à main, ceintures, ornements de cheveux, écharpes, chapeaux, passementeries, etc. Comme d’habitude, le secteur de la maroquinerie et des articles de voyage est également bien représenté.

Le bien-être animal

origine de la maroquinerie

 

Bien que le travail du cuir soit considéré comme un artisanat et un art qui se transmet de génération en génération depuis des temps immémoriaux, il est pour beaucoup inacceptable car il repose sur l’exploitation d’autres êtres vivants. Les animaux dont on extrait le cuir sont soumis à une vie qu’aucun être humain ne souhaiterait avoir, notamment parce qu’ils sont privés de leur liberté, l’un de nos trésors les plus précieux. Les agriculteurs doivent prendre soin des animaux et les maintenir dans des conditions optimales jusqu’à ce que le bon moment arrive. Les amis des animaux achètent des produits fabriqués à partir de matériaux synthétiques, qui n’impliquent pas la souffrance d’un animal dans le processus de fabrication.

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