Quels sont les principales maladies aviaires
Protéger son élevage nécessite un maximum de connaissances des maladies qui peuvent attaquer les animaux. Ce premier pas vous permet de vite les détecter à travers des symptômes afin de chercher une solution le plus tôt pour non seulement sauver l’animal malade mais aussi éviter qu’il contamine les autres. C’est cette maîtrise que vous garantit cet article qui vous fera connaître quelques maladies aviaires, leurs symptômes de même que leurs préventions et traitements.
Table des matières
La grippe aviaire
Cette infection qui provoque des virus grippaux de type A fait beaucoup de ravage dans le monde. Il n’y a pratiquement pas de région qui échappe particulièrement aux sous-types H5, H7 et H9. Aucune espèce d’oiseau n’est à l’abri de ce virus. Oiseaux domestiques comme oiseaux sauvages peuvent en souffrir.
Symptômes de la grippe aviaire
Ils s’apparentent généralement à ceux d’une simple grippe. Ici c’est particulièrement le système respiratoire qui est attaqué depuis le nez vers les bronchioles. Heureusement qu’il n’y a pas multiplication du virus dans l’alvéole. Entre 1 et 3 jours, le système respiratoire connaît une perturbation avec un œdème pulmonaire. On peut remarquer des sécrétions abondantes de mucus bronchique avec nécrose d’épithélium qui favorise une toux. La fièvre s’ensuit avec des maux de tête et douleurs musculaires surtout dans les articulations.
Prévention de la grippe aviaire
Le vaccin reste et demeure la première prévention la plus efficace dans le temps. Il faut ensuite pratiquer une bonne hygiène en optant pour un élevage d’enclos. Il faut donc éviter que tout le monde accède à l’enclos et nettoyer régulièrement les lieux et les objets présents. Le port de masque est nécessaire pour l’aviculteur. Il faut surveiller les comportements des animaux et ne pas hésiter à détruire systématiquement les malades pour sauver les autres. Une surveillance des oiseaux migrateurs s’impose puisqu’ils sont plus à risque.
Traitements de la grippe aviaire
Elle nécessite un traitement symptomatique. Il faut dans un premier temps calmer les douleurs et la fièvre avec des anti-inflammatoires accompagnés d’antalgiques. On peut administrer au besoin des antiviraux précisément « Oseltamivir » (Tamiflu®).
La maladie de Newcastle
Il s’agit ici d’une peste aviaire rare mais assez ravageuse lorsqu’elle apparaît dans une région.
Symptômes de la maladie de Newcastle
Il faut noter premièrement la fièvre assez forte accompagnée d’un abattement. On constate les heures suivantes un désir de boire régulièrement suivi de déshydratation avec manque d’appétit. Chez l’oiseau on remarque progressivement des plumes hérissées et une difficulté respiratoire avec des troubles nerveux.
Prévention de la maladie de Newcastle
Il faut vacciner les oiseaux contre cette maladie et surtout les mettre en sécurité contre les autres animaux à risque. La pratique de l’hygiène est aussi de mise pour leur sécurité comme dans tout cas de maladie aviaire.
Traitement de la maladie de Newcastle
Il n’existe pour le moment aucun traitement curatif. C’est pourquoi le vaccin est préconisé. C’est rare, voire impossible pour un oiseau d’en guérir définitivement.
Le Coryza des poules
Il n’est pas spécifique aux oiseaux puisqu’on en trouve aussi chez d’autres animaux comme le chat.
Symptômes du Coryza des poules
La difficulté de respirer est immédiatement remarquable suivie d’écoulements du nez avec les yeux. On observe aussi les éternuements avec une diarrhée persistante. Automatiquement l’animal commence par perdre du poids et devient chétif. Chez une poule, les yeux commencent par se fermer progressivement en se gonflant jusqu’à se fermer complètement. A cette étape, l’oiseau sera obligé de secouer sa tête pour évacuer les liquides de ses narines. Des mouvements de plus qui le fatiguent plus.
Prévention du Coryza des poules
Il existe aussi un vaccin efficace contre cette maladie. Toutes les autres bonnes manières sont importantes pour éloigner cette maladie difficile à éliminer.
Traitement du Coryza des poules
C’est de l’antibiotique qu’on administre très souvent aux poules malades pour les renforcer d’abord. On fait recours aussi à l’huile de foie de morue comme fortifiant naturel.
La typhose et la pullorose
La première attaque plus les poules adultes contrairement au second qui vise les poussins. Cette maladie est causée par des salmonelles de même que par la litière ou la nourriture et l’eau.
Symptômes de la typhose ou de la pullorose
On remarque une diarrhée de différentes couleurs en fonction de l’âge de l’oiseau. Chez la poule elle est de couleur jaune et verte chez les poussins. La ponte baisse alors que les oiseaux boivent beaucoup plus à cause d’une soif persistante.
Prévention de la typhose ou la pullorose
La bonne hygiène est de mise ici pour éloigner cette maladie au regard de son mode de transmission. Il faut donc nettoyer périodiquement les abreuvoirs et les mangeoires et surtout veiller à ce que l’eau et la nourriture soient saines. C’est d’ailleurs le moyen de prévention le plus efficace.
Traitement de la typhose ou la pullorose
On met souvent du permanganate de potassium dans l’eau pour aider les animaux malades à se retrouver. Généralement ce traitement est moins efficace puisque la majorité des poules finissent par mourir si le traitement vient en retard. Quelques-uns seulement survivent avec ce traitement.
La Coccidiose
C’est une maladie parasitaire qui attaque l’intestin de l’animal. Elle est causée par les protozoaires.
Symptômes de la Coccidiose
Il est remarqué qu’après l’infection, l’animal connaît une fragilité dans les os. C’est une évidence dans la mesure où les parasites se nourrissent des ressources nutritives de l’animal. L’intestin grêle de l’animal s’éclate et celui-ci s’affaiblit progressivement avec plus de difficulté à faire des mouvements les plus élémentaires qu’il faisait comme battre les ailes ou courir. En ce moment les douleurs s’intensifient dans ses muscles. Les jours suivants il fait une diarrhée avec une anémie avancée.
Prévention de la Coccidiose
A titre préventif, il convient de surveiller rigoureusement l’alimentation des animaux pour empêcher l’installation des parasites. L’hygiène doit être rigoureusement observée dans les enclos. On propose souvent de mettre dans leur nourriture des anticoccidiens de temps en temps à titre préventif.
Traitement de la Coccidiose
Il faut administrer des antibiotiques pour tenter d’éliminer les parasites de même que des anticoccidiens qu’on mélange à la nourriture des animaux. Ce traitement répond assez vite lorsqu’on détecte rapidement la maladie. Ce qui n’est pas évident puisqu’il n’est pas brusque. C’est pourquoi la présence périodique des anticoccidiens dans les nourritures est recommandée.
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