Arkham, webzine pour les jeunes
Séries, voyages, fashion, etc.

Port du masque et maquillage, les deux sont-ils compatibles

Les produits cosmétiques s’ajoutent à la liste des dégâts collatéraux du Covid-19 suite à l’obligation de sortir masquée.

La pratique de la bise a signée son arrêt dès le premier confinement du au fait que celle-ci est un vecteur dangereux de propagation du virus. Même si le coronavirus deviendra un jour de l’histoire ancienne, il se peut que l’habitude de la bise ne revienne pas.
La pandémie a touchée d’autre habitude sociales que la bise, en effet le maquillage n’a pas été épargné par celle-ci, sur YouTube, les influenceurs beauté adaptent leur contenus avec des tutos comme « Faire tenir son makeup sous le masque : c’est possible ! » ou « Un maquillage sans transferts pour tenir sous le masque », etc. Cette nouvelle obligation vestimentaire est une révolution dans l’univers du maquillage.

Le marché du maquillage mal en point à cause du port du masque

C’est un secteur qui a subi de plein fouet la crise sanitaire actuelle.
A cause du confinement, les achats de produits de maquillages on diminuées :
• De 27% pour le visage
• De 33% pour les yeux
• De 47% pour les lèvres
Cette chute des ventes est plutôt logique, pourquoi s’apprêter quand on est cloitré(e) chez sois. Cette situation confirme l’idée qu’on se maquille pour les autres et pas pour soi et qu’en prétendant le contraire le fait de s’apprêter passe à travers le regard des autres. Les femmes se seraient deux fois moins pomponnées au quotidien durant le confinement.
Malgré que le secteur ai été durement toucher, les grandes marques de maquillage comme l’Oréal, Dior, Maybelline, etc. se sont quand même mobilisé pour répondre à l’urgence sanitaire en fabriquant des gels hydroalcoolique dans un temps record. La crise sanitaire a tout de même souligné l’importance de l’hygiène, et le maintient de la vente des produits de soins prouve que les cosmétiques n’ont rien de futile car dans cette période difficile les gens ont besoin de prendre soins d’eux.

De nouveaux usages

Le télétravail s’est grandement démocratisé depuis le confinement, celui-ci limite toujours les

Maquillage-Masque

interactions sociales entre nous. En matière de maquillage, c’est le port du masque qui vient perturber les routines beauté. L’attention est donc porté sur les sourcils et les yeux, la peau, elle, est confronté à des frottements régulier dans le masque et est donc plus agresser et plus susceptible aux imperfections fait donc preuve de nouvelles utilisations de cosmétiques comme mettre l’accent sur les crèmes hydratante afin que la peau respire et qu’elle s’abime moins.
Le secteur des cosmétiques pourraient reprendre du poil de la bête en y proposant des produits adaptés à ces nouvelles utilisations, La maque de maquillage NYX s’est d’ailleurs bien adapter au port du masque en proposant un rouge à lèvre sans transferts avec un coté matte et un côté gloss et portable sous un masque. Au niveau des fond de teint, ils sont davantage concentré en soins afin de protéger la peau. Cette crise pourrait être un accélérateur vers une production de cosmétiques plus respectueuse pour l’environnement.
La France est le leader mondial du cosmétique mais depuis quelques années les pays asiatiques sont une sérieuse concurrences, avec 250.000 emplois et 3.200 entreprises liées au marché des cosmétiques, la France joue sa place de premier exportateur mondial.

Le maquillage dans le temps

Derrière le fond de teint et l’eyeliner, les rouge à lèvres les cosmétiques dissimulent diverses fonctions sociales pendant des milliers d’années. De la préhistoire à l’Égypte ancienne, le maquillage est l’une des coutumes sociales les plus partagées de l’histoire humaine. Il y a tout de même des variations culturelles même si dans toutes les coutumes la fonction est la même : augmenter son attractivité physique, même le « no makeup » qui est une tendance de maquillage naturel qui laisse à croire à une beauté naturelle à pour objectif de valoriser une certaine forme de beauté. Adhérer à certains critères de beauté, c’est « en argumenter la valeur » car les critères correspondants peuvent apporter de nombreux avantages, comme un accès plus facile au marché du travail.
Dans une perspective évolutive, l’utilisation des cosmétiques est étroitement liée à la reproduction. La plupart du temps, nous essayons d’exagérer les caractéristiques considérées comme féminines ou masculines pour paraître plus jeunes et plus fertiles. L’utilisation de l’eye-liner noir contraste avec la blancheur de la rétine, signe de jeunesse. Le rallongement des cils et le mascara est la même: nous prouvons que nous sommes en bonne santé.
Le rouge à lèvres à lui aussi son histoire, pour signaler qu’elles étaient fécondes, nos ancêtres avaient les lèvres et les parties génitales qui gonflaient et rougissaient, comme c’est le cas pour de nombreux primates.

En conclusion

Malgré le confinement et le masque qui ont fait chuter les ventes de rouges à lèvres, eye-liners, crèmes et mascaras, prendre soins de sois est un besoin fondamental de l’être humain et n’est donc pas une invention industrielle.
Le maquillage aura toujours une raison sociale qui fait qu’il ne disparaîtra même dans le monde d’après, plus il y a de la compétition et plus il faudra se différencier.

 

Auteur : Lebrun Marine

Comments are closed.