En matière d’élevage, il faut tenir compte de plusieurs paramètres pour avoir un bon rendement. Tout ne se limite pas à une bonne alimentation des poules. L’entretien à beaucoup à donner pour leur bien-être. Savez-vous que le stress thermique impact le bien être des poules ? Il faut le savoir afin de prendre des mesures préventives pour sa réduction pour le bien des poules. C’est ce que partage avec vous cet article utile pour vous.
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Tout savoir du stress thermique des poules
Comme tous les autres oiseaux, les poules ont un sang chaud. Leur rafraîchissement est très difficile voire impossible en temps de grandes chaleurs. Une pareille situation augmente leur température corporelle. C’est ce qu’il convient d’appeler stress thermique chez une poule. C’est fréquent à partir de l’été mais aussi pendant les moments où l’humidité est combinée avec la chaleur.
Il faut surveiller le comportement des poules pour reconnaître ceci. Vous constaterez qu’elles commenceront à s’intéresser moins à la nourriture au profit de l’eau. Elles augmentent subitement leur consommation en eau. Elles gardent les becs ouverts et déploient les ailes en signe de fatigue. La respiration est plus rapide comparativement à la normale. Ce sont des signes de fatigue puisqu’elles n’ont pas de glandes sudoripares.
Il y a des facteurs favorisant le stress thermique chez les poules. Il s’agit principalement de leur état de santé, de leur poids, de leur âge, du flux d’air. L’emplacement aussi peut causer le stress si elle est exigüe et oblige les poules à s’entasser. Le stress thermique chez la poule empêche sa croissance et une baisse de la ponte.
Comment prévenir et réduire le stress thermique chez les poules ?
Il existe 3 sortes de mesures que vous prendre :
- Mesures préventives
- Mesures pendant les périodes de chaleur
- Mesures après les périodes de chaleur
Les mesures préventives pour éviter le stress thermique aux poules
Il faut premièrement vous rassurer que l’espace est assez aéré pour accueillir le nombre de poules. L’erreur qui se produit sur ce point est que la majorité des projets d’élevage ne tiennent pas compte de l’avenir. Il faut savoir que l’élevage commence avec quelques poules pour plusieurs les jours suivants. Construisez donc un poulailler pour l’avenir. Il faut surtout un espace avec une capacité de ventilation suffisante.
Si vous avez installé des ventilateurs, veillez à ce qu’ils fonctionnent tous. Le cas contraire, les poules iront se regrouper à l’endroit favorable et aucune d’entre ne profitera finalement de la ventilation. Le bon fonctionnement de la ventilation doit prévoir un groupe électrogène de relais avec système d’alarme fonctionnel. C’est plus rassurant pour la gestion de la température intérieure des locaux.
Les mesures à prendre pendant les périodes de chaleur
Il faut être très attentif pendant ces moments en surveillant le comportement des animaux. Les prévisions météorologiques peuvent aussi vous orienter. Avec l’évidence il faut commencer à donner aux poules un agent anti-stress 24h avant le stress. Si vous avez un système de refroidissement, c’est le moment de vous en servir. Activez-le sans attendre, mais ne dépassez pas la barre de 5°C à 7°C. C’est le moment de contrôler strictement l’alimentation des poules. Si vous avez des poulets de chair, ne les nourrissez pas lorsque la température est assez élevée.
Si le blé est une composante de leur alimentation, il faut réduire sa quantité. Si le blé n’est pas moulu, il favorise la production de chaleur grâce au gésier. Ne laissez pas les animaux toujours couchés, provoquez doucement leur mouvement pour que la chaleur s’échappe.
C’est le moment de chercher d’autres sources complémentaires de rafraîchissement si ce n’était pas prévu. Plus que la nourriture, c’est l’eau qui fera du bien aux poules pendant ce moment. Il faut donc les en fournir suffisamment et en réserve mais surtout une eau de bonne qualité. La dépression permanente et la vitesse d’air doivent être bien élevées avoisinant entre 10 et 15 pascal et environ 60 centimètres par seconde.
Les mesures à prendre après les périodes de chaleur
Lorsque le pire semble passé, il faut régulariser les choses. Le cas contraire, la baisse rapide de la température peut troubler un peu le système organique des poules. Il faut par exemple empêcher l’entrée de l’air froid dans le bâtiment. Ré inspectez le système de ventilation. S’il y a eu orage, la probabilité est forte que le système enregistre des défaillances.
Vous ne devez pas encore arrêter l’agent anti-stress thermique. Il faut continuer par l’ajouter à l’eau pendant environ 5 jours encore, même quand la chaude période est passée.
Savoir pourquoi les poules sont si sensible à la chaleur
Au-delà de 24°C, déjà la poule commence par ne plus supporter. Le pire est lorsqu’il y a de l’humidité. Le sang commence par tendre vers l’extrémité. Le flux supplémentaire vers la crête, vers la caroncule et la peau réduit celui vers les organes vitaux puisqu’elles font plus d’effort pour rester au frais. Tout le fonctionnement du corps commence par changer et se dégrade progressivement. Ce stress thermique qui naît à partir de ce moment abouti à l’acidose et à l’alcalose respiratoires. L’animal peut en mourir si rien n’est fait dans le temps.
Chez les poules, la thermorégulation ne fonctionne pas comme chez les autres animaux disposant de glandes sudoripares. Rappelons que les glandes sudoripares permettent l’évacuation du surplus de chaleur emmagasiné par l’organisme. Les autres animaux transpirent pour faciliter une évacuation bénéfique à une baisse de température. Les poules comme les autres oiseaux ne possèdent malheureusement pas de glandes sudoripares.
Comprenez donc que les poules ne peuvent pas transpirer par leur peau. Ils ne peuvent évacuer leur surplus de chaleur que par des sacs respiratoires. C’est essentiellement la raison pour laquelle elles sont obligées d’accélérer leur débit de respiration quand il fait chaud. Ce débit peut passer banalement de 10 à 240 respirations par minute. C’est déjà trop à maintenir pendant longtemps.
Le risque de maladies est très élevé dans ces conditions. Les moins résistantes déclenchent une diarrhée et deviennent très faibles. Un déséquilibre dommageable de Ph fait changer de couleur à la crête qui commence par prendre une couleur violacée.
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