La représentation des LGBT au cinéma ? Top 10 des films à voir

Le confinement a été prolongé jusqu’au 19 avril en Belgique et jusqu’au 15 avril en France. Du coup, pourquoi ne pas agrandir sa culture cinématographique et sa culture gay ? Ce n’est pas parce que nous sommes enfermés que nous devons rester fermer d’esprit.

La communauté LGBTQI+ est de plus en plus est représenté dans notre pop culture et on s’éloigne aussi de plus en plus des stéréotypes dégradants de sur la communauté (de la folle, de la lesbienne camionneuse, de la bisexuelle libertine…). Nous avons de plus en plus de films, de réalisateurs, réalisatrices, acteurs, actrices de la communauté de l’arc en ciel dans l’industrie du cinéma alors autant profité de tout ce temps pour voir ce que ça donne. Une forte influence LGBT dans la pop culture permet à notre société d’ouvrir les yeux la dessus et créer une société plus tolérante et clairement moins homophobe. Dans cet article, vous allez retrouver une liste non exhaustive de 10 films LGBT à voir absolument, selon moi, pour mieux connaître la communauté. Disclamer : Il n’y aura pas dans cette liste la vie d’Adèle chapitre 1 et 2 car je n’aime pas ces films contrairement à l’avis du public et de la critique mais je trouve que c’est de la branlette intellectuelle, sans être vulgaire. Aussi, il n’y aura pas de film de Xavier Nolan car ses films et lui-même mériterait un article entier.

Du coup, parler cul c’est rigolo, parler culture c’est mieux alors c’est parti !

Priscilla : folle du désert (1994)

Synopsis : Felicia et Mitzi, sont deux travestis australiens, et Bernadette est une transsexuelle. Elles doivent se produire à l’autre bout du pays. Entre eux et l’hôtel où ils et elle sont attendus s’étend le désert, immense et aride. Les trois ami.e.s ne se laissent pas décourager pour autant. Ils et elle achètent un bus, qu’ils et elle vont le baptisé  » Priscilla « , et foncent à tombeau ouvert sur les pistes sablonneuses.

Avis personnel : Si vous aimé l’humour absurde, vous allez adorer ce film ! En plus c’est un film qui a bien vieillit déjà techniquement dans l’image et le son et dans l’humour et les problématiques soulevées.

Tomboy (2011)

Synopsis : Laure a 10 ans et Laure est un véritable garçon manqué. Arrivée dans un nouveau quartier, dans une nouvelle école, dans une nouvelle vie et  elle fait croire à Lisa et sa bande de potes qu’elle est un garçon. L’été devient un grand terrain de jeu et Laure devient Michael, un garçon comme les autres… suffisamment différent pour attirer l’attention de Lisa qui va en tombé amoureuse. Laure profite de sa nouvelle identité comme si la fin de l’été n’allait jamais révéler son grand secret.

Avis personnel : C’est un film déjà plus dur et extrêmement touchant. Ce film pointe du doigt la question du genre dès l’enfance qui est une problématique très tabou dans notre société occidentale.

Pride (2014)

Synopsis : Nous sommes lors de l’été 1984. Alors que Margaret Thatcher est au pouvoir, le Syndicat National des Mineurs vote la grève. Lors de leur manifestation dans la capitale de l’Angleterre, à Londres, un groupe d’activistes gay et lesbien décide dès lors de récolter de l’argent pour venir en aide aux familles des mineurs. Mais l’Union Nationale des Mineurs semble embarrassée de recevoir leur aide. Le groupe d’activistes ne se décourage pas. Après avoir repéré un petit village minier au fin fond du pays de Galles, ils embarquent à bord de leur minibus pour aller remettre directement l’argent aux ouvriers en mains propres. Ainsi débute l’histoire extraordinaire et atypique de deux communautés que tout oppose qui s’unissent pour défendre, ensemble, la même cause.

Avis personnel : Ici, nous parlons d’un film culte. C’est un film important sur les origines de la pride, des marches de la fierté. Ce long métrage soulève des thématiques qui sont encore actuelles (homophobie, sida, le droit à la grève, l’importance des campagnes…). Ce visionnage va faire du bien à votre culture gay. C’est aussi une bonne retranscription des années 1980 en Angleterre dans les looks, les décors et des mentalités sans être caricatural.

Carol (2015)

Synopsis : Nous sommes dans le New York des, Therese est une jeune employée d’un grand magasin de Manhattan et elle fait la connaissance d’une cliente très distinguée, Carol, femme séduisante , prisonnière malheureusement  d’un mariage peu heureux. À l’étincelle de la première rencontre, le coup de foudre, se succède rapidement un sentiment bien plus profond. Les deux femmes se retrouvent  .

Avis personnel : Très bonne retranscription des années 1950. Une histoire d’amour attachante et touchante qui soulève les problématiques de ces années là.

Below her mouth (2016)

Synopsis : C’est l’histoire d’une éditrice de mode qui vit déjà avec son fiancé et elle s’aventure dans une histoire d’amour tumultueuse et passionnée avec une couvreuse d’évènement, leurs deux existences basculent.

Avis personnel : C’est un métrage très visuel et heureusement car le scénario est assez classique mais qui reste efficace. Il y a une ambiance travaillé et une bande son adaptée et intéressante.

G.B.F. (2016)

Synopsis : Alors que l’élection de la fille la plus populaire arrive à grand pas et que le lycée entier bat son plein, les candidates font l’impossible et l’inimaginable pour s’attirer les faveurs de Tanner, dont elles entendent de lui faire leur Gay Best Friend (meilleur ami gay), l’attribut indispensable, pour elles, pour être à la pointe de la mode.

Avis personnel : Ce film a un univers très rafraichissant. C’est un teenagers movies drôle qui joues avec les clichés qui va faire du bien à la jeunesse, en plus il y a des acteurs et des actrices reconnaissables.

Baisers cachés (2016)

Synopsis : Il est le nouveau venu au lycée, Nathan a 16 ans et il vit seul avec son père célibataire et policier, Stéphane. Leurs rapports sont bons et complices. Nathan est invité à une soirée avec les élèves de son lycée où il va avoir un coup de cœur sur un garçon de sa classe. Ils se retrouvent tout deux à l’ abri de tous regards indiscrets  et s’embrassent.

Mais quelqu’un les a  observé en cachette et publie la photo de leur baiser sur différents réseaux sociaux comme facebook : la rumeur se répand très rapidement sur le net et provoque le scandale de l’année au lycée et dans les familles. Stéphane découvre donc  l’homosexualité de son fils. Il est choqué, répugné et se détourne de son fils unique, Nathan.

Au lycée, les camarades harcèlent Nathan et s’interrogent sur l’identité de l’autre garçon. Nathan est amoureux et il refuse donc de révéler l’identité de son âme sœur et fait front contre les insultes et la violence.

Avis personnel : Un film français très naturaliste car il y a une mise en scène comme dans « polisse ». Ce naturalisme permet de pointer du doigt les problèmes d’intolérance dans les écoles (et je le remarque même dans ma classe dans le supérieur), le harcèlement, les violences homophobes…qui sont réels. Un film qui est juste et fort en émotion.

120 battements par minute (2017)

Synopsis : Début des années 90 en France. Alors que le sida, le VIH, tue depuis plus d’une dizaine d’années maintenant. Alors les militants de l’association d’Act Up-Paris multiplient les actions engagées pour lutter contre cette indifférence totale et générale.
Nouveau venu dans ce groupe militant, Nathan va être bouleversé par la radicalité du membre de l’association, Sean.

Avis personnel : Ce film français est culte et politique. Il dénonce l’homophobie, les lobby pharmaceutique, le sida…Ce film est intemporel, une mise scène tantôt naturaliste, tantôt nouvelle vague donne du caractère à ce long métrage.

Portrait de la jeune fille en feu

Synopsis : Nous sommes en 1770 en France. Marianne est peintre et doit réaliser le portrait de mariage d’une jeune femme, Héloïse. Cette jeune femme qui vient tout juste de quitter le couvent où elle a grandit et apprit. Héloïse résiste le plus possible à son malheureux destin d’épouse en refusant de poser pour la peintre. Marianne va devoir la peindre sans son autorisation. Introduite donc différemment auprès d’elle en tant que sa dame de compagnie, elle la regarde d’abord par fascination artistique et par ensuite par amour.

Avis personnel : Ce film récompensé à canne et au césar et c’est totalement mérité. Ce film exploite une époque justement sous exploité dans les films LGBT notamment. En plus d’être touchant, il y a une véritable réflexion sur la communauté et les femmes surtout en détournant les idées machistes et patriarcat. Et pour mon plus grand plaisir, il y a des références à l’art notamment à Goya.

Sailor Moon

Synopsis : Usagi Tsukino est une jeune adolescente tout ce qu’il y a de plus banale : assez paresseuse, nulle en cours, très gourmande et geek de jeux vidéos. Un jour, elle vient en aide à une petite chatte maltraitée par des sales gosses et la retrouve le soir-même dans sa chambre. Usagi n’est pas au bout de ses surprises puisque la chatte se met à parler et se présente sous le nom, Luna. Elle lui donne un bâton rose magique lui permettant de se transformer en guerrière de la lune, l’unique Sailor Moon,afin de sauver le monde des forces du mal. Elle va être très vite être rejointe par d’autres adolescente : Sailor Vénus qui jouait déjà les justicières masquées depuis plus de 2 ans sous le pseudo de Sailor V, mais aussi de Sailor Mars, Sailor Mercure et Sailor Jupiter. Les 5 guerrières de la Lune ainsi réunies vont commencer à combattre les forces du mal afin d’empêcher la Reine Béryl d’arriver à ses fins.

Avis personnel : Oui c’est une série animé et pas un film mais premièrement c’est mon article et je fais ce que je veux et deuxièmement l’animation et les séries font partis, de près ou de loin, à l’industrie cinématographique. C’est l’un des dessins animés le plus apprécié des années 1990. Il est connu pour avoir été le premier a intégrer des personnages queer dans l’animation pour jeune public : Sailor Neptune et Sailor Uranus. Aussi c’est très léger comme série et c’est un bon moment de nostalgie.