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Les stéréotypes et les préjugés

Dans notre société actuelle on a tendance à juger les gens qui nous entourent et à les stéréotyper sans même sans rendre compte, tout le monde le fait cela ne veut pas dire qu’on est mauvais ou hypocrite c’est seulement une action qui est innée en nous.

Un stéréotype c’est quoi ?

Les stéréotypes sont des idées toutes faites sur un groupe en enlevant l’idée de faire connaissance avec celui-ci et le remplacer par une idée toute faite.

Ces stéréotypes nous donnent une image conventionnelle et relativement simpliste des autres ce qui fait que si on rentre en contact avec une nouvelle personne on aura le sentiment de savoir à quoi s’attendre avec elle sans même la connaître.

Nos stéréotypes proviennent le plus souvent du groupe auquel nous appartenons et, plus particulièrement, des individus qui les possèdent déjà leurs opinions toutes faites : les parents, les enseignants, les amis mais aussi les médias.

On a pu montrer que les stéréotypes se maintiennent et se renforcent lorsque, par exemple, dans un même immeuble, des groupes ethniques différents vivent sur des étages distincts.

Cependant, ils s’effacent rapidement lorsque les membres des différents groupes cohabitent sur les mêmes étages, en partageant les mêmes difficultés et en s’appuyant mutuellement lors de revendications communes.

En général avoir des stéréotypes n’est pas un problème, le problème est plutôt les attitudes négatives et les réactions qu’on peut avoir et qui se traduiront très souvent par de la discrimination ou de la méchanceté.

Un préjugés c’est quoi ?

stereotypes-prejugesUn préjugés c’est un peu comme les stéréotype c’est un jugement qu’on porte sur une personne sans avoir d’informations sur elle et sans même la connaître.

Le préjugé se distingue du stéréotype dû au fait qu’il constitue une généralisation partagée par les membres d’un groupe sur une autre groupe. Le préjugé implique, en plus, un jugement, en termes de « bon » ou de « mauvais », que nous portons sur les autres, avant même de les connaitre ou de connaitre leur raison d’agir.

L’acquisition de préjugé repose le plus souvent sur le besoin de nous situer par rapport aux autres, principalement en termes de supériorité, en nous rassurant ainsi sur notre propre valeur.

C’est le cas pour les préjugés qu’ont certains Blancs sur les Noirs, que les habitants de grands centres urbains ont sur les personnes vivant en périphérie, que les membres d’une culture dominante ont sur ceux de la culture minoritaire, que les jeunes ont sur les vieux ou que les hommes ont sur les femmes.

Il faut savoir que nous avons tendance à ne sélectionner, parmi les informations en provenance du groupe visé, que celles qui concordent avec nos attentes.

De cette façon, nous pouvons renforcer nos généralisations abusives à partir de cas individuels, ce qui enracine d’autant le préjugé. Ainsi, si, parmi, dix conducteurs de voiture commentant une maladresse au volant, il y a une femme, celle-ci « confirme » automatiquement le préjugé voulant que les femmes ne savent pas conduire.

Expérience de Condry sur les stéréotypes et les préjugés

Les sujets voyaient sur une vidéo un bébé de 9 mois en train de jouer avec une boîte. Au bout d’un certain temps, le couvercle s’ouvre, un bonhomme sort de la boîte et le bébé se met à pleurer. L’auteur va diviser aléatoirement ses sujets en deux groupes.

A la moitié des sujets on leur disait que le bébé était une fille ET à l’autre moitié qu’il s’agissait d’un garçon.

On demande ensuite aux sujets de se prononcer sur le pourquoi des pleurs du bébé sur la vidéo. Les résultats sont les suivants :

Le groupe qui pensait qu’il s’agissait d’une fille évoque plus souvent la peur pour expliquer les pleurs.

Et pour le groupe qui pensait qu’il s’agissait d’un garçon pense davantage que ce dernier pleure parce qu’il est en colère.

D’où vient cette tendance à juger les autres ?

  • Problèmes d’estime de soi :

Le manque d’estime de soi peut être un véritable enfer intérieur, car en effet, en s’imposant nos propres peines, on se juge nous-même.

En jugeant les autres, on réduit temporairement notre tension intérieure causée par le manque d’acceptation de notre personnalité qui nous cause des problèmes. C’est pour cette raison qu’on souffre de la faible estime de soi, qu’on tente de cacher en critiquant les autres.

  • La jalousie envers les autres :

Ce point est lié au précédent et est aussi un déficit mental. Elle s’accompagne de forts sentiments de jalousie et d’envie, qui conduisent au jugement.

Certaines personnes peuvent penser qu’elles ne sont pas capables d’accomplir ou d’avoir quelque chose que quelqu’un d’autre a. Et c’est pourquoi il juge, prétendant que c’est quelque chose de mauvais afin de pouvoir se rassurer du fait qu’il ne peut pas l’avoir.

 

Le jugement est un signal externe de problèmes internes et plus profonds avec le psychisme. Il vaut aussi la peine d’être conscient que lorsque nous sommes victimes de jugements, c’est un signe que nous nous jugeons nous-mêmes sans l’ombre de la bonté et de l’acceptation de soi.

Auteur: Fatou Camara

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