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C’est quoi la cyberdépendance et pourquoi touche t-elle plus les jeunes ?

Avec toutes ces nouvelles technologies (Smartphones, ordinateurs, consoles, etc.), plusieurs sortes de fanatismes ont vu le jour. C’est ce qu’on appelle Cyberdépendance. Il existe plusieurs et différents types de dépendances. Nous allons, durant tout cet article mettre en avant les différents types de dépendances tout en faisant preuve d’objectivité.

Nous observerons les deux types de cyberdépendances les plus importantes qui ont un rôle majeur sur les comportements des jeunes Belges (les jeux vidéo et les smartphones/réseaux sociaux)

Définition de la dépendance

La dépendance désigne un état psychologique et/ou physique qui se manifeste par un besoin irrépressible et répété, jamais réellement assouvi. Celui-ci peut être lié à une consommation de produits (d’alcool, de tabac) ou à un comportement (addiction au jeu, au sexe, à Internet…).

L’addiction chez les jeunes

cyberdependanceLorsque l’on parle d’addiction, l’idée nous vient qu’une dépendance ne peut être vécue que par un adulte. Or ; depuis peu, les jeunes sont aussi touchés par une addiction : c’est la cyberdépendance. Pour un adulte, une addiction peut être résolue par une forte motivation, par la prévention ou par la consultation d’un spécialiste. Pour l’adolescent c’est différent. La motivation, ou le recours à un spécialiste en psychologie n’existe pas vraiment, car le jeune adolescent subit un changement hormonal et est à la recherche d’une attention. Il veut construire sa personnalité et n’est pas pris au sérieux dans son entourage.

Voici les 2 cyberdépendances que nous allons aborder:

–    Dépendance aux jeux vidéo.

–    Dépendance aux smartphones, mais plus précisément aux réseaux sociaux.

Nous sommes toujours entourés par la technologie. La plupart de ce que nous faisons se fait par l’utilisation d’Internet. Si on ne trouve pas la définition d’un mot, Internet a la réponse !

La dépendance s’installe chez l’adolescent sans qu’il en soit conscient. Voici un exemple : lorsque l’on prive un enfant d’un ordinateur ou d’un appareil électronique après plusieurs heures d’utilisation, le jeune réagit avec des symptômes d’agressivité ou de dépression.

Les signaux de l’addiction chez l’enfant sont : le décrochage scolaire, l’absence de vie sociale, la difficulté de concentration, cependant cette nouvelle ère de technologie, c’est devenu normal de voir une personne addict aux nouvelles technologies.

Il existe d’autres types de cyberdépendance comme la dépendance à la pornographie, aux achats en ligne… Les personnes ciblées par ces dépendances sont dans une tranche d’âge de 25 ans et plus.

Il y a 2 deux façons à pouvoir attirer une personne à utiliser quelque chose:

  1. L’attention portée sur les publicités.

Facebook, Google, YouTube, Twitter, Snapchat… n’utilisent pas de publicité pour mettre en avant leurs sites ou leurs applications, c’est parce qu’ils utilisent une autre manière d’amener l’utilisateur à utiliser leur site ou leurs applications. C’est le fait de toujours vouloir se référencer à leurs sites.

  1. Les grosses compagnies de l’Internet portent l’attention sur la recherche d’information.

Quand on n’est pas sûr d’une réponse à une question ou que l’on cherche une information, on va sur Google et on y trouve la réponse. Quand on ressent un sentiment de solitude, on va sur Snapchat et on se sent un petit moins seul. Quand on est un peu stressé, on peut aller sur YouTube, Dailymotion et regarder des vidéos pour se détendre. Quand on se sent frustré, on peut aller jouer à la console.

Quand une entreprise a réussi à associer une émotion négative, une frustration avec l’utilisation d’un site ou d’une application, elle a déjà quasiment réussi à rendre accro de son invention.

Plus un site est inutile, plus son utilisation doit être fréquente. Il est important pour Facebook, Snapchat et Instagram de l’utiliser tout le temps même si on n’en a pas vraiment besoin.

En ce qui concerne les jeux vidéo, il y a une majorité de jeunes qui sont accros au MMORPG (jeux massivement multi-joueurs). Le but du jeu est de promouvoir les relations entre joueurs afin d’atteindre des objectifs impossibles à atteindre tout seul. C’est donc une chose positive pour créer des liens entre joueurs et pouvoir se faire des amis, mais pour certains c’est l’opportunité de s’éloigner de la réalité du monde extérieur puisque le jeune, comme on a dit précédemment, est en pleine transformation physique et mentale. Il est donc perdu face à sa quête d’identité ; il a du mal à interagir avec d’autres personnes.

Le jeu est un moyen d’être libéré du monde extérieur. Il permet au jeune de créer un personnage à son image et de contrôler la vie de son personnage, contrairement à sa vie à lui où rien ne va et ne gère plus la notion de vie sociale.

Il y a des jeunes qui se sentent libérés en allant fumer, boire, faire du sport… mais là, le jeune n’a aucune interaction, aucun échange social extérieur avec une personne à l’exception de sa famille et ses copains de classe. Le jeune, après avoir découvert le MMORPG ressent une nécessité de toujours rester devant le jeu et il peut finir même par voler de l’argent aux parents pour pouvoir améliorer son personnage.

Le jeune commence par de petits symptômes et continu vers l’extrême, le jeune subit également un dérèglement de son horloge biologique, il ne dort pas durant des nuits et joues. Plus les symptômes deviennent importants plus la sphère de vie du jeune est affectée. Il commence à s’isoler de plus en plus, les résultats scolaires deviennent médiocres et il donne des excuses à ses parents pour ne plus aller à l’école et pour continuer à jouer.

C’est à ce moment que cela devient dangereux. Le jeune considère que se nourrir devient une perte de temps, qu’il ne faut plus se laver, ne plus se changer. En bref une absence d’hygiène de vie.

Le jeune peut même souffrir d’anorexie ou d’obésité, qui sont dangereuses pour le jeune puisqu’il subit un changement physique et hormonal durant son adolescence.

C’est de là qu’est né le cyberharcèlement

Les smartphones

L’invention des smartphones a révolutionné notre vie quotidienne. Jamais aucune technologie n’a influencé le comportement humain. Le smartphone a influencé notre façon de penser, de parler, de raisonner…

Il facilite notre quotidien et on peut dire qu’il remplit bien son rôle. D’un autre côté, le smartphone reste dangereux. La plupart des personnes en possèdent et on est connectés à Internet. C’est devenu un objet tellement important dans notre société qu’il y’a 15 ans, on n’aurait jamais pu penser qu’une telle chose pourrait influencer notre vie. L’addiction au smartphone est tellement dangereuse que pour certains, il est impossible de s’en séparer. L’addiction peut provoquer des douleurs au niveau des poignets, provoquer un comportement irrité, un trouble de concentration ainsi qu’une utilisation excessive.

L’absence même du smartphone peut provoquer chez l’utilisateur un sentiment d’angoisse, de stress… il y’a quelques années, ce genre de phénomène était inimaginable.

Le smartphone est devenu une tendance dans notre société, il suffit simplement de marcher dans la rue pour voir cette nouvelle dépendance, tout le monde est accroché à son téléphone sans la moindre interaction sociale.

Les jeunes sont les plus touchés, car on leur apprend dès leur enfance à utiliser des nouvelles technologies.

Les jeunes raffolent aussi des tendances, puisque les téléphones sont à la mode ils se les procurent sans aucun problème.

La dépendance aux smartphones c’est l’utilisation des réseaux sociaux tels que Facebook, YouTube, Instagram, Snapchat… Les jeunes y sont accros, les réseaux sociaux leur permettent de se connecter entre utilisateurs et à avoir un contact permanent.

Selon une enquête commandée par les quotidiens francophones, 90 % des jeunes Bruxellois et Wallons utilisent les réseaux sociaux. Facebook, Snapchat et Instagram sont les préférés des adolescents.

Les jeunes passent en moyenne 1 h 15 par jour sur les réseaux sociaux, pour les plus « sages ». Les plus extrêmes avouent les utiliser plus de 4 heures par jour.

Le but, est de rester en contact, de se faire des amis virtuels, de s’entraider et se tenir informé.

Les jeunes qui passent leur temps sur Internet devant un écran auront quelques soucis d’hygiène et de santé. Voici une liste :

Symptômes physiques

  • Manque d’hygiène
  • Mauvaise alimentation (boulimie ou anorexie)
  • Trouble du sommeil (Horloge biologique décalée ainsi que des soucis d’insomnie)
  • Yeux fatigués liés à l’activité devant l’écran
  • Maux de tête

Symptômes comportementaux

  • Égocentrisme
  • Démotivation
  • Fragile d’esprits (ressentir la réalité comme menaçante)
  • Déréalisation
  • Dépersonnalisation
  • Introversion (se replie sur lui-même)
  • Difficulté de concentration
  • Agressivité

La dépendance peut même se diriger vers un décrochage scolaire. Le dépendant commence à s’absenter, ne suit plus les cours et préfère jouer que d’aller apprendre à l’école. Il ne ressent plus l’envie d’aller à l’école.

Conclusion

Ce n’est pas parce nous utilisons de façon fréquente Internet, regarder beaucoup de vidéos YouTube, naviguer sur Internet, utiliser les réseaux sociaux de façon fréquente que nous souffrions d’un trouble de dépendance à l’Internet.

Le problème survient lorsque les activités en ligne interfèrent avec la vie quotidienne. Les catégories de dépendance à la technologie sont divisées en différentes catégories :

  • Dépendance à Internet.
  • Dépendance aux jeux.
  • Dépendance aux réseaux sociaux.

Ce n’est pas le temps passé sur Internet qui est problématique, mais l’utilisation de l’Internet.

Les jeunes sont les plus susceptibles à l’addiction puisqu’ils sont en pleines transformations psychologiques. L’un des problèmes majeurs d’Internet est qu’il n’y a pas souvent de limites à l’utilisation. On est caché derrière un écran et dire certaines choses en ligne, que nous ne ferions jamais en personne. Les jeunes sont souvent addicts aux réseaux sociaux et aux jeux vidéo.

Pour traiter le problème, il suffit de reconnaître l’existence du problème de l’utilisation de l’Internet, limiter l’utilisation d’Internet et faire des thérapies.

Auteur : Mohammad Jabbari

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